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AF 447 : Parquet Glissant…

C’est non sans cynisme (amer) que nous titrons sur ce qui a ponctué 8 semaines du procès du CRASH RIO-PARIS. Pour rappel, l’Unsa aérien Air France s’était portée partie civile ICI

Un procès technique certes mais surtout… un procès dont la charge émotionnelle fut particulièrement intense.

Un long procès qui nous procure aussi une immense tristesse

Pour rappel, Air France et Airbus étaient renvoyés devant le Tribunal Correctionnel pour avoir sous-estimé la gravité des défaillances des sondes Pitot et pour ne pas avoir suffisamment formé les pilotes à ces risques ; les deux sociétés encourent une amende de 225.000 euros (sans peine de prison).

Or, au terme de cette longue séquence, le Ministère Public a indiqué : “nous savons que cette position sera très probablement inaudible pour les parties civiles, mais nous ne sommes pas en mesure de requérir la condamnation d’Air France et d’Airbus”.

Cette position est d’autant plus incompréhensible qu’à la suite du changements des sondes Pitot, il n'y a plus jamais eu d'incidents.

Nous savons que de nombreuses alertes avaient eu lieu sur des compagnies différentes. Mais comme souvent, un excès de confiance peut conduire à l'accident. AIRBUS n'est-il pas un constructeur qui vend des avions qui "ne décrochent pas” ?

Nous savons qu’AIR FRANCE est une compagnie aérienne qui a du mal à se défaire de ses" pratiques administratives". La preuve, les sondes furent changées au "fil de l'eau" et puis…  à quoi bon entraîner les PNT au décrochage en haute altitude, l’ A330 est un avion qui ne décroche pas !!!

Alors oui, la position du procureur n'est pas étonnante. Elle nous rappelle celle prise à la suite du crash d'un A320 d'AIR INTER au Mont ST Odile le 20 janvier 1992. Il ne fallait pas incriminer l'avionneur, même si l'ergonomie était un des facteurs prépondérants ayant conduit à la catastrophe.

Peut-être parce que des milliards d'euros sont en jeu et que  Boeing et Airbus se livrent à un combat sans merci,  l'argument financier est ici le maître mot.

L'être humain n'est qu'une variable d'ajustement, un dégât collatéral, voire celui par qui le malheur arrive.

Parodie de justice, corruption” : des mots entendus du côté des parents de victimes, eux-mêmes victimes collatérales à la suite de cette déclaration.

Éléments techniques, conditions météorologiques ou encore facteurs humains, autant de paramètres que devront maintenant analyser les juges afin de fonder leur intime conviction..

Le procès n’est pas terminé, il appartient aux 3 juges de rendre le verdict final :
 
lundi 17 avril 2023.
Près de treize ans après la disparition de l’avion.

Et au moment de statuer, les juges ne pourront sans doute pas oublier que 228 personnes sont mortes cette nuit-là, que des familles veulent qu’Airbus et Air France soient condamnés pour enfin tourner la page, ou encore que les deux co-accusés sont des fleurons nationaux employant des dizaines de milliers de personnes. Mais c’est là le lot de ceux qui sont chargés de rendre la justice”. (La Tribune, 10 décembre)

 


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