DGI desserte BKO et survol zone Mali : On n’est pas des oies blanches !
La réunion extraordinaire concernant les DGI pilotes et PNC vient de se terminer et c’est sans surprise que le constat de désaccord persiste entre les organisations syndicales et l’entreprise.
Rappel : alors que la FAA a émis un NOTAM qui alerte sur le risque de survol de ces zones, en lien avec la présence de missiles (et on ne vous parle pas du risque terroriste toujours présent), la DGAC, seule autorité de tutelle de notre entreprise, a confirmé le maintien de la desserte de BKO, ne pouvant se prononcer à ce stade sur ce fameux NOTAM.
UNDER CONTROL
La Direction de la sûreté a affirmé que l’analyse du risque était permanente et que les mesures de mitigation en place depuis déjà un an et demi sont suffisantes (à savoir, plus de découcher, green light avant atterrissage, et pas de survol de zones de conflits actifs).
Et c’est là que “ça dépend, ça dépasse” :
En effet, dans cette zone, il y a des missiles mais ils ne sont pas opérés (entendre utilisés). OUF ! Du coup, ben ce n’est pas une zone de conflits actifs ! Ca pourrait le devenir mais en attendant, on préfère se dire que les alertes de la FAA sont juste « advisory » et non « prohibited ».
PNC ATTENTION : c’est la saison des migrations aviaires (si, si…)
Et le principe de précaution nous direz-vous ? on s’en fout, des risques y en a partout !!!
Il parait même que la migration des oies en est un, un risque majeur… Ahhhh ! Si seulement, on avait expliqué à la direction de la sûreté que comparaison n’est pas raison. La mémoire est courte parfois, mais l’escale de BKO se rappelle dramatiquement à nous.
Si la peur n’empêche pas le danger, l’analyse du risque non plus visiblement.
Direction du PNC : À VOS POSTES !
Par conséquent, L’INTERSYNDICALE PNC a réclamé l’arrêt de la desserte et l’arrêt du survol de toute la zone Mali.
En parallèle, nous avons demandé d’étendre le MCPT4 déjà existant sur BKO et OUA, à toutes les escales concernées par le survol de cette zone (ACC, LFW, etc...).
Nous attendons la réponse.