Hold-UP sur les IR !
Le Hold-Up des Indemnités repas PNC !
Comment faire du gras sur le dos des PNC ?
Les indemnités repas ou la sombre nébuleuse ….
Des titres, nous en avons à gogo….
S’il est pragmatique pour un PNC arrivé au pouvoir de décision en tant que cadre PNC,de chercher à plaire au plus haut niveau de l’Entreprise, il n’en est pas moins acceptable de laisser les équipages sans aucun moyen de se restaurer convenablement et de changer des règles de façon unilatérale , règles pourtant utilisées depuis des années.
On se demande même si une prime sur résultat n’aurait pas été négociée !
L’Entreprise via le pôle social en charge des Indemnités repas pour la population PNC et Pilotes ne cesse depuis quelques années à nous enlever des indemnités repas en modifiant de façon tout à fait arbitraire la codification du repas chargé à bord.
Nous en arrivons à des situations ubuesques qui ne dérangent en aucun cas nos chers responsables qui ont dû oublier en cours de route qu’ils étaient eux- mêmes PNC. Ne volant que très peu, voire pas du tout, la problématique ne semble pas ou plus les concerner.
En effet, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, le vol CDG-GRU qui part à 23H20, il a été décidé par le pôle social et ce de façon unilatérale que le repas chargé à bord est un repas au titre du déjeuner du lendemain (donc pas de versement de l’IR déjeuner alors que le vol se pose à 9H du matin le jour du déjeuner en question!!!!) et avec sa grande largesse nous octroie un petit déjeuner physiologique à l’arrivée à l’hôtel.
Si nous suivons leur logique (on a quand même beaucoup de mal à suivre, soyons honnêtes), les PNC (et Pilotes par la même occasion) consomment donc le déjeuner (pour rappel le repas chargé à bord est au titre du déjeuner) avant le petit déjeuner !
Vous me suivez toujours ??????
Notre logique à l’UNSA PNC n’étant visiblement pas la même que celle du pôle social, nous avons cherché dans toutes nos archives gardées précieusement à quand remontait cette nouvelle façon de faire : Eté 2021.
Aussi loin que nous avons pu vérifier, sur cette rotation, un repas au titre du diner était chargé à bord, ce qui nous permettait de profiter du petit déjeuner physiologique à l’hôtel en arrivant à Sao Paulo et le versement d’une indemnité repas pour le déjeuner qui s’en suit.
Le truc logique quoi !
Qui prend son déjeuner avant son petit déjeuner ????
Pour un TSV de 13H20 , l’Entreprise considère donc que les PNC n’ont pas besoin de se restaurer sur ce vol puisque le repas chargé est pour le lendemain midi, plage horaire où nous sommes arrivés à destination.
Mais le gain est très lucratif puisque sur une rotation de 4ON, les PN ne toucheront que deux indemnités repas. Sans parler des rotations dites « Transform 2015 », vols vers l’Asie dont la plage de décollage est située entre 12H et 14H, le PN perd une indemnité locale au profit d’une indemnité France sans menus frais.
Et oui notre population continue de « payer » en 2023 les efforts d’économie demandés aux PNC par la direction avec le plan Transform 2015 » !!!!
Sachant que tous ces vols sont quotidiens, je vous laisse imaginer le pécule récolté. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Dans sa grande générosité, l’Entreprise a donc décidé également que sur le CDG-SCL avec un vol de 14H25, (TSV 15H55 !), le repas est également celui du lendemain midi, tout comme sur le MRU du soir et j’en passe.
Peut-être une nouvelle conception d’AIR FRANCE du luxe à la Française : le déjeuner avant le petit déjeuner. On pourrait également présenter cette idée à nos clients comme une nouvelle montée en gamme.
A l’UNSA PNC, on a des idées !
Le service Produit et le pôle client n’ont qu’à bien se tenir !
Bref, on marche sur la tête bien évidemment et le PNC en fait les frais.
Nous avons beau argumenter à chaque comité prestation (un par saison) et bien rien n’y fait !
La suppression à gogo d’indemnités repas couplée à des oublis réguliers du versement des indemnités par la gestion paie permet donc à l’Entreprise de réduire considérablement l’enveloppe PNC des frais en escale.
De plus, la Direction refuse de nous communiquer sa méthode de calcul pour déterminer le montant d’une indemnité repas d’une escale ni de nous donner la liste des restaurants pris en compte.
L’Entreprise est sans aucun doute une adepte du dicton :
« Sur ce dont on ne peut pas parler, il convient de garder le silence »
Or, dans ce contexte tendu, la transparence s’impose comme une exigence incontournable pour instaurer de la confiance.
Notre devoir est d’alerter l’Entreprise à son plus haut niveau ainsi que le CSSCT et nous nous réservons le droit de déposer un danger grave et imminent sur les vols pré-cités, d’alerter l’inspecteur du travail sur les conditions de travail de plus en plus difficiles infligées à notre population.
Nous adressons un courrier à Madame Villar et Madame Rigail afin que cesse cette mascarade qui dure depuis bien trop longtemps.
Pour télécharger notre courrier à Catherine villar cliquez ICI