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journée de mobilisation du 22 octobre, quelles suites?

Tout d'abord nous tenons à remercier tous nos adhérents et plus largement tous les PNC et nos autres collègues d'Air France qui sont venus manifester dans un élan de solidarité devant l'Assemblée Nationale le 22 octobre. Cette manifestation a été très bien suivie, ce qui était  primordial pour continuer à maintenir la pression. Nous ne devons rien lâcher. Cela paraît d'autant plus évident que  nos dirigeants continuent de distiller des énormités dans la presse ? Partout la direction d'Air France clame que les discussions sont ouvertes et que le dialogue social est présent dans l'entreprise ! Plutôt que de dialogue, on devrait plutôt parler de hold-up social, car ce procédé qui consiste à balancer des annonces dans la presse sans en avoir  informé au préalable  les salariés et surtout leurs représentants, est une façon  de prendre en otage le dialogue en impliquant l'opinion publique dans  des discussions qui devraient se faire en interne. Si la direction a l'intention de saboter  toute discussion, elle ne pourrait mieux s'y prendre ! L'interview de monsieur Broseta dans le Parisien, ce lundi 26 octobre, en est l'illustration par excellence? Notre futur ex DRH profite de son exposition médiatique pour annoncer la possibilité de créer 3 nouveaux types de contrats de travail à Air France, rien que ça ! Ce genre d'annonce est inacceptable. Si cette piste est réellement envisagée, elle devrait d'abord être soumise à des discussions et, à minima, être étudiée en interne sur une éventuelle  faisabilité. C'est un pavé dans la mare qui ne sert qu'à bloquer toute relation de confiance.  Nos patrons sont décidément les champions du blocage ! Mais ce qu'il faut avant tout  retenir de la journée du 22, c'est qu'une délégation composée de représentants syndicaux PNC, PNT et PS a été reçue à l'Assemblée par plusieurs députés et leurs représentants.  Nous avions initialement demandé à être reçus  par monsieur Bartolone, Président de l'Assemblée et candidat au poste de Conseiller régional d'Ile de France,  qui n'a  pu malencontreusement  se libérer ce jour-là? C'est un peu ballot quand on sait que le bassin d'emploi généré par Air France représente environ 250 000  personnes rien qu'en Ile de France et   2% du  PIB en France.  Les salariés-électeurs seront seuls juges. Quoiqu'il en soit, nous remercions particulièrement Monsieur le Député de Seine Saint Denis Daniel Goldberg  qui a été l'organisateur de cette rencontre avec  mesdames et messieurs les députés Pouria Amirshahi, Fanélie Carrey-Conte, Catherine Lemorton, Elisabeth Pochon, François Pupponi, Denys Robiliard et Suzanne Talard, ainsi que Corinne Bord, Vice-présidente de la Région Ile-de-France. Nous remercions également  chaleureusement  Madame la Sénatrice Marie-Noëlle Lienemann qui a été une aide précieuse pour obtenir cette entrevue avec les députés et les représentants sus-cités. Suite à cet entretien, Catherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales, a joint ses collègues présidents des commissions concernées de l'Assemblée nationale, Jean-Paul Chanteguet, président de la commission du développement durable (qui a la compétence Transports) et Frédérique Massat, présidente de la Commission des affaires économiques, afin qu'une réunion exceptionnelle et commune de ces commissions ait lieu sur la situation d'Air France. Celle-ci  devrait se tenir le Mercredi 4 novembre, durant laquelle la direction d'Air France sera d'abord auditionnée  à 9h, puis les organisations syndicales à 10h30. Nous attendons confirmation. L'enjeu de cette rencontre est d'une grande importance puisque c'est une condition importante pour pouvoir contraindre le gouvernement à entrer dans  le rôle qu'il doit jouer en tant que premier actionnaire d'Air France et responsable de la régulation de la concurrence aérienne en France mais également dans l'espace aérien européen.   Nous vous tiendrons au courant de la suite des événements?

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