KISS FROM CSSCT : DGI BEY et TLV constat de désaccord évident !
Alors que les commissaires CSSCT PNT et PNC ont déposé chacun un avis de DANGER GRAVE ET IMMINENT sur les escales de TLV et BEY, la Direction a confirmé sans surprise son désaccord lors de la réunion extraordinaire du 13 octobre.
Des situations “nominales ou presque” selon la Direction de la sûreté
TEL AVIV ? “N’en parlons plus, ou presque” (on extrapole pour bien illustrer le problème). La desserte est suspendue et les vols qui sont programmés pour rapatrier les ressortissants français (avec découcher sur ATH), le sont sur la base du volontariat.
➡️ Rapatriements et affrètements demandés par le Ministère des affaires étrangères.
Nous soulignons par ailleurs l’engagement de ces PNC qui ont spontanément proposé leur aide pour assurer ces vols lourds en charge émotionnelle.
☝️A noter : pour les PNC qui ont déjà un TLV sur leur TDS d’octobre, et qui ne sont pas volontaires, à réception du sms d’annulation le suivi aura 7 jours pour leur donner une nouvelle activité. A ce jour, les vols sont annulés la veille…
BEY ? “ohh c’est loin 85km et puis c’est juste du mortier tiré à la frontière sud Liban” (on extrapole toujours, mais on en est pas loin…). Et puis le Mot de l’Exploitation a rassuré les PNC en expliquant que “ suite à l’analyse de la situation locale, aucune prescription sûreté n’avait suspendu les hébergements”. Toutes les compagnies internationales continuent de desservir normalement Beyrouth nous dit-on. (Last minute LH suspend ses vols jusqu’au 16 octobre !)
CONCLUSION : refus du MCPT4
Et pour finir (et malgré les affirmations de la direction de la sûreté quelques heures auparavant !) les découchers BEY sont suspendus compte tenu du contexte géopolitique mouvant !! (on ne nous dit vraiment pas tout…) Hier c’était safe, aujourd’hui c’est bof, demain sera un autre jour.
Les vols BEY sont construits en AR journée, avec 2 équipages dont un en MEP. Départ CDG 9H05 / retour CDG 19H50.
🚨UNE CHAMBRE EST ÉGALEMENT DISPONIBLE AU RETOUR SUR DEMANDE AU CADRE DE PERMANENCE 🚨
Pour rappel, le manex A ne vous permet de “boire un coup” que lors de la MEP retour.
Et n’oublions pas que la sûreté s’applique aussi à nous, le transport de colis remis par un tiers est formellement interdit. Des associations vous sollicitent ? Le transport est soumis à l'accord de la direction de la sûreté et l’acceptation finale par le CDB => memo sûreté PNC 20.01
Est-ce vraiment pertinent, sous DGI, de mettre deux équipages sur un même avion et exposer 20 PNC par jour qui exerceront, peut être, leur droit de retrait ?…
Est-ce vraiment pertinent de persister dans le refus du MCPT4 ?...
MCPT4, qui pour rappel, est une mesure sociale à la main de l’entreprise. Ses modalités d’application (escales, délai etc) dépendent uniquement de la DG-IS et peuvent à tout moment cesser si la situation s'améliore.
Le Droit de retrait, seul rempart légal et incontournable
Nous rappelons qu’en vertu des articles L. 4131-1 et suivants du Code du travail, un travailleur peut se retirer d’une situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Il doit avertir l’employeur de cette situation. Il s’agit d’un droit individuel et subjectif.
Comment exercer un droit de retrait ?
➡️ Le PNC monte au terrain, fait valoir son droit de retrait après le pointage, auprès du cadre de permanence qui le consigne et le prévient du retrait d’un trentième.
➡️ Le PNC est alors libéré de toute activité sur la journée, et peut se voir attribuer une rotation sur le reste des ON initiaux.
Quoiqu’il arrive, il n’y aura pas de déstabilisation !
➡️ Le retrait sera codifié MCPT5.
A noter que la direction s’engage à ce qu’il n’y ait pas d’appréciation sur la démarche engagée et qu’il n’y aura rien d’inscrit dans le dossier du PNC.
Le PNC de réserve sera remis de réserve comme le prévoit le comité de conciliation du 18 mais 2016.