KISS from CSSCT : Parce que lui, ça aurait pu être toi ou moi
Qu’on l’appelle malaria, paludisme ou autre, lorsque cette maladie parasitaire touche l’un d’entre nous, c’est tout le monde PN qui est en deuil.
Malgré toutes les strates de prévention mises en place, nous avons à nouveau perdu cette semaine un collègue. Sa disparition est d’autant plus choquante qu’elle est survenue en cours de rotation. Elle nous rappelle que le risque zéro n’existe pas, que ce mal est insidieux et que la méconnaissance ou le déni peut avoir des conséquences.
NE RELÂCHONS PAS NOTRE VIGILANCE.
Avant les vols, n’oublions pas d’imprégner nos vêtements.
En escale, n’oublions pas le spray pour la peau.
En cas de fièvre, n’oublions jamais ce fichu palu !
N’oublions jamais nos collègues disparus
La synergie équipage qui nous lie et nous honore sert aussi à cela : à prendre soin les uns des autres, à s’entraider, et peut être, à inciter nos collègues à se diagnostiquer au plus tôt.
Mais nous enjoignons surtout la Direction à revoir ses procédures sans délai et suivre au plus près les recommandations, jusque-là ignorées, de l’expertise du cabinet CATEIS sur « l'évaluation du niveau de prévention et du suivi des risques Paludisme » restitué en 2020. L’UNSA PNC le martèle depuis des années dans toutes les instances, notamment sur la possibilité de se diagnostiquer au plus tôt pendant une mission.
Retrouvez notre communication du 26 mars 2021: K.I.S.S from CSSCT : N’oublions pas le Palu !