Mercredi s’est tenu le deuxième acte des NAO, durant lequel nous avons pu savourer les mêmes arguments et contres arguments que lors de la première réunion.

Afin de limiter nos appétits, la direction a tenu à nous rappeler que notre dette en fonds propres s’élève à 600 millions d’euros et à 3.7 milliards en comptant notre dette hybride, et comme la semaine dernière, la direction a catégoriquement refusé de reporter la fin des NAO à l’issue de la consolidation des chiffres du quatrième trimestre.

Évidemment c’est reparti sur la pertinence des indicateurs INSEE versus IPCH, le montant réel de l’inflation, calcul par glissement mensuel, moyenne annuelle…

Au bout de 4 heures, les choses sont devenues plus concrètes et la direction nous a exposé sa première proposition.

Là encore l’histoire se répète puisque chaque année nous assistons à la mise en scène. La direction annonce des chiffres très bas, et toutes les OP crient à la provocation, répètent leurs revendications afin de mesurer l’écart abyssal qui nous sépare.

Jugez par vous même :

➡️ 1.6% d’augmentation générale au 1er avril lorsque nous demandons 5% à compter de janvier 2024.

➡️ PUA inchangée à 1400 euros. Nous voulons une augmentation de 500 euros et dans le même temps une intégration partielle au salaire de 400 euros.

➡️ Pour le PS Convergence des IKV vers le IKS en 3 étapes sur une période de 36 mois.

➡️ Plafond de remboursement de l’option train à 280 euros iso 262 à partir de juillet.

➡️ mise en place d’un forfait “mobilité durable” de 25 euros par mois pour les salariés utilisant le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail. (Mesure essentiellement PS vous vous en doutez !)

La route est encore longue avant que nos demandes et les propositions de la direction convergent en un point acceptable. Il nous faudra beaucoup plus pour que s'apaise la grogne grandissante des PNC.

C’est d'ailleurs pour cela, et c’est La seule vraie bonne nouvelle de la journée, que la Direction va ouvrir très prochainement des négociations spécifiques PNC, notre lettre au DGRH Patrice Tizon ayant reçu un accueil favorable.