Une centaine de salariés des compagnies aériennes françaises  s'est rassemblée aujourd’hui à l’appel de la majorité des syndicats devant le ministère de la transition écologique.

Une délégation a ensuite été reçue.

Nous avons pu exprimer nos craintes et notre incompréhension sur cet accord de libre échange UE - Qatar, qui à coup sûr aura des conséquences sur les emplois et les futures conditions de travail de tous les salariés du transport aérien européen et en particulier français.

Pour nous rassurer, un membre de la DGAC nous a annoncé que leur cellule de contrôle et des fraudes allait être renforcée afin de pouvoir vérifier les contreparties demandées au Qatar en terme de protection sociale.

Il nous a même été dit que cet accord était au final une bonne chose car il va permettre d’avoir une concurrence libre et non faussée.

Cet accord aurait même était jugé trop  « contraignant » par les Emirats Arabes Unis (Emirates). 

Quand on voit leurs difficultés à faire appliquer les lois françaises et le code du travail à des compagnies low-cost basées en France, on a du mal à croire que les clauses économiques et sociales contenues dans cet accord soient respectées.